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Évaluer pour renforcer l’impact de l’Agenda 2063 sur le développement de l’Afrique

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Évaluer pour renforcer l’impact de l’Agenda 2063 sur le développement de l’Afrique

« Tirant, de façon constructive, des enseignements de ses réussites antérieures, la Banque africaine de développement ausculte l’expérience acquise et les erreurs commises, comme des composantes et des outils essentiels pour promouvoir la reddition de comptes dans le domaine du développement, et comme un élément crucial pour renforcer l’impact sur le développement. »

Le département de l’Évaluation indépendante du développement (IDEV) de la Banque africaine de développement a donné le coup d’envoi de la nouvelle édition de sa Semaine de l’évaluation du développement, le 6 septembre 2018 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, en présence de quelque 400 participants – responsables politiques et décideurs gouvernementaux, représentants des partenaires au développement, ainsi que des membres d’instituts de recherche, d’organismes universitaires, d’associations d’évaluation et de la société civile. Des représentants des pays actionnaires de la Banque, certains de ses dirigeants et des membres du personnel étaient également présents à cet événement prévu sur trois jours.

La Semaine de l’évaluation 2018 se penche sur ce que peut apporter l’évaluation pour obtenir un plus grand impact sur le développement en Afrique en tirant les leçons du passé. L’événement s’est ouvert le 6 septembre sur un Café des connaissances, axé sur l’évaluation au service d’un plus grand impact des opérations de la Banque, un atelier de perfectionnement professionnel sur le genre et à l’évaluation, et un débat sur les critères d’évaluation du Comité d’aide au développement de l’OCDE.

Les évaluations d’IDEV et ses activités de connaissances jouent un rôle décisif dans la direction stratégique à donner pour accomplir au mieux les cinq grandes priorités de la Banque – ses High 5  –, qui viennent compléter les objectifs ambitieux de l’Agenda 2063, visant à combler le déficit en infrastructures sur le continent et à encourager les projets de développement à même de sortir les générations futures de la pauvreté. Elles offrent ainsi aux décideurs et aux responsables des connaissances basées sur des données probantes, des plus utiles pour définir les politiques, les stratégies et les cadres propices à une prospérité économique et sociale partagée.

De nombreux pays africains en voie de transformation ne parviennent pas à obtenir ou établir des résultats, des indicateurs et des objectifs qui soient à la fois mesurables, pertinents et efficaces. Des outils de suivi et d’évaluation performants leur permettent justement de tirer les leçons des succès et des échecs du passé, et de mieux conduire la transformation de leur pays.

« Tirant, de façon constructive, des enseignements de ses réussites antérieures, la Banque africaine de développement ausculte l’expérience acquise et les erreurs commises, comme des composantes et des outils essentiels pour promouvoir la reddition de comptes dans le domaine du développement, et comme un élément crucial pour renforcer l’impact sur le développement », a déclaré le vice-président de la Banque chargé du secteur privé, des infrastructures et de l’industrialisation Pierre Guislain, dans l’allocution de bienvenue qu’il a prononcée au nom du président Akinwumi Adesina, à l’ouverture de l’événement.

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